Contrairement au Canada, nous ne recevons aucun soutien de l'État pour la préservation de la langue. Jusqu'aux années 1950, tous les Cajuns étaient monolingues ou bilingues, aujourd'hui moins de 25% parlent couramment. Mes frères et moi parlons couramment parce que nous avons grandi avec 7 générations dans la maison ; mes grands-parents étaient la 1ère génération bilingue. Le cajun est comparé au français québécois, mais en plus de l'accent et du vocabulaire différents, le cajun est basé sur le dialecte santongais. Nous apprenons le français métropolitain de manière très prescrite. Bien que bien intentionnée, la conscience de soi qu'elle provoque crée plus de mal que de bien. Le seul français cajun utilisé est de mémoriser la messe (les cajuns sont plus catholiques que le pape).